samedi 19 mai 2007

identité nationale et souveraineté

Une tribune de Paul-marie COUTEAUX dans le Figaro assure que les souverainistes ont désormais la possibilité d'exprimer sans frein leur attachement à la Nation, dans le nouveau contexte de relâchement du politiquement correct à la française, dont nous avions parlé.
Mais il met aussi en valeur la situation de paradoxe entre un candidat défendant férocement l'identité nationale et un président désormais élu qui veut oeuvrer pour un renforcement de l'Union politique européenne :

Le paradoxe du jour est en effet lourd d'orages ; à la faveur du débat
présidentiel, l'hégémonie intellectuelle qui s'installa dans les années 1970
dans la foulée de 68 fut une bonne fois pulvérisée : on peut de nouveau
parler de nation, d'autorité, de discipline, et de ce qu'il est convenu
d'appeler « l'identité », c'est-à-dire la volonté pour la France de
rester ce qu'elle est, un État souverain, une nation à la voix indépendante, une
civilisation singulière. Mais, après avoir si bien paru épouser cette cause,
M. Sarkozy a ouvert les vannes à de puissantes eaux sur lesquelles, Union
européenne oblige, il ne pourra surfer longtemps ; elles pourraient bientôt
le déborder largement sur la droite : les souverainistes auront alors
beaucoup d'eau sous la coque...


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