jeudi 24 mai 2007

SI LA DROITE OSAIT FAIRE PAREIL...

Le quotidien La Provence de jeudi 24 mai a titré en première page “La Fête des Écoles punit Faudel et Macias” pour révéler que les chansons de ces deux artistes étaient retirées de la Fête annuelle organisée chaque année par les AIL (Amis de l’Instruction Laïque).
Madame Hilaire, une des responsables des AIL, a reconnu que cette censure avait été décidée en punition du soutien de ces deux artistes à Nicolas Sarkozy. Elle ajoute: “nous ne voulons pas déclencher une polémique inutile. N'oublions pas que le spectacle va se dérouler deux jours seulement avant le premier tour des législatives”.
Et elle se trompe: elle n’a pas déclenché une polémique “inutile” mais une polémique utile. Une telle censure démontre que la gauche la plus intolérante est toujours puissante et ne renonce pas à imposer son “politiquement correct”. On peut ne pas apprécier les positions politiques d’un artiste mais seuls les héritiers de Staline ont le culot de profiter d’un spectacle largement subventionné par la mairie (de droite) de Marseille pour imposer leurs oukases. Que n’aurait-on pas entendu si une association de droite avait fait pareil? Sans aucun doute, on aurait vu se multiplier manifs et pétitions contre un acte raciste visant un juif et un musulman.
Cette polémique est utile car elle montre que la victoire électorale de Sarkozy ne suffit pas si les bas-marxistes continuent à régenter le monde associatif, culturel et éducatif. Une vraie rupture est indispensable.
PS: à la fin de la journée, on a appris que, devant la levée de boucliers et la colère de Jean-Claude GAUDIN, les AIL réintégraient les chansons mises à l’index.

mercredi 23 mai 2007

Une photo officielle qui en dit long



Le Figaro a publié aujourd'hui la photo officielle de la nouvelle présidence. Le cliché a de quoi desepérer ceux qui attendent une rupture. Car le nouveau drapeau est synonyme d'abandon de la souveraineté française. Bref, la couleur des prochaines années est annoncée : bleu avec des étoiles d'or !

dimanche 20 mai 2007

Ruée sur les candidatures

Les dépôts des candidatures pour les prochaines élections législatives sont clos depuis vendredi soir.
Pour les 577 sièges de députés, 7.550 candidats ont été enregistrés, soit une moyenne de 13 candidats par circonscription. Ainsi, dans les Bouches-du-Rhône, il y aura 250 candidats pour 16 sièges, avec un record de 17 dans les 4°, 9° et 14° circonscriptions. Toujours dans le sud-est, notons 33 candidats pour les 4 sièges de Corse et 27 pour les 2 des Hautes-Alpes.
Poussée civique? Souci de présenter toute la palette des sensibiltés politiques aux citoyens? Ou, bien plutôt, désir de profiter de l'aide financière de l'Etat pour les partis ayant présenté au moins 50 candidats et ayant obtenu 1% des suffrages exprimés? Une voix vaut l'attribution de 1,66 euro chaque année pendant cinq ans.

Les clochers tomberont-ils en France ?

Petite lueur d'espoir en France : le sondage du Figaro sur la destruction probable de miliers d'églises rurales en France (voir ancien billet). Sur 16101 internautes votants, 85% se disent choqués de cette disparition programmée... A quand une réaction politique ?

P.S. : des initiatives locales doivent se faire, exemples ici.

samedi 19 mai 2007

De Guy Môquet à Louis XVII


SI l'objectif est de réunir tous les Français, la lecture de la seule lettre de Guy Môquet suffit-elle ? Le blog "Lafautearousseau" nous indique qu'il faut revenir aux sources des conflits entre Français, c'est-à-dire à la Révolution, qui laissa tant de victimes anonymes et sans reconnaissance... à commencer par le petit Louis Charles mort en prison sous les yeux de sa mère la reine !



La diplomatie au coeur des affaires françaises

J.-Ph. CHAUVIN livre une analyse de la diplomatie française qui se doit d'être une politique "de puissance" et tenir une ligne indépendante. Mais la tradition capétienne s'est perdue avec la République (peut-être moins sous de Gaulle) et les tentations atlantistes et/ou européistes en sont les pires ennemis !

identité nationale et souveraineté

Une tribune de Paul-marie COUTEAUX dans le Figaro assure que les souverainistes ont désormais la possibilité d'exprimer sans frein leur attachement à la Nation, dans le nouveau contexte de relâchement du politiquement correct à la française, dont nous avions parlé.
Mais il met aussi en valeur la situation de paradoxe entre un candidat défendant férocement l'identité nationale et un président désormais élu qui veut oeuvrer pour un renforcement de l'Union politique européenne :

Le paradoxe du jour est en effet lourd d'orages ; à la faveur du débat
présidentiel, l'hégémonie intellectuelle qui s'installa dans les années 1970
dans la foulée de 68 fut une bonne fois pulvérisée : on peut de nouveau
parler de nation, d'autorité, de discipline, et de ce qu'il est convenu
d'appeler « l'identité », c'est-à-dire la volonté pour la France de
rester ce qu'elle est, un État souverain, une nation à la voix indépendante, une
civilisation singulière. Mais, après avoir si bien paru épouser cette cause,
M. Sarkozy a ouvert les vannes à de puissantes eaux sur lesquelles, Union
européenne oblige, il ne pourra surfer longtemps ; elles pourraient bientôt
le déborder largement sur la droite : les souverainistes auront alors
beaucoup d'eau sous la coque...


vendredi 18 mai 2007

La Turquie dans les affaires de la France

Dès l'élection de Sarkozy, le premier ministre turc Erdogan a laissé parler ses sentiments : son inquiétude grandit face au devenir de la France dirigée par son nouveau président. En effet, Sarkozy a toujours exprimé son rejet de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Et l'union méditerranéenne proposée en substitut ne satisfait pas la Turquie. Mais que M. Erdogan se rassure, deux indices montrent une évolution possible :
- la nomination de Bernard Kouchner au poste de ministre des Affaires étrangères (ayant les affaires européennes sous sa responsabilité) : il est partisan de l'entrée de la Turquie
- la volonté présidentielle d'aboutir à un mini-traité constitutionnelle qui effacera le blocage français par la règle de la majorité qualifiée.

M. Erdogan, vous pouvez espérer !

L'identité et ses clochers

Alors que la scène politique a mis au goût médiatique du jour le thème de l'identité nationale, un de ses piliers est en train de s'effondrer : les églises de France ! Les bâtiments ecclésisatiques sont, en effet, dans le colimateur d'un processus pervers : moins fréquentés, puis non entretenus, ils sont ensuite déclarés dangereux pour être finalement abbatus. Des milliers d'églises rurales seraient ainsi sous le coup de ce laisser-aller politique. Car c'est une question politique de savoir que faire avec le patrimoine nationale et de l'avantager au nom du passé fédérateur, depuis le baptême de Clovis.
Quel dirigeant actuel, au delà des mots, agit en profondeur pour le respect de l'identité de la France ?

mercredi 16 mai 2007

Piège à Bayrou

D'aucuns commencent à analyser l'"ouverture" du gouvernement à venir comme une manière d'aspirer les centristes vers le pôle présidentiel. Mais aussi de mettre à terre le PS (ici). Après avoir vampirisé les voix de Le Pen à l'élection en reprenant ses thèmes de campagne, Sarkozy prend la nomination du gouvernement comme moyen d'élargir l'espace politicien de son parti. Est-ce alors un gouvernement pour un mois (le temps des élections législatives) ?

Le Japon avance... à quand la France ?

Alors que la mode de la repentance sévit pleinement en France et en Europe, le Japon conduit par le premier ministre Shinzo Abe et sous le regard de la famille impériale n'a pas honte de remettre en cause un état de fait remontant à 1945. A cette époque l'occupation américaine pousse le Japon à adopter une constitution interdisant d'entretenir une armée régulière. Le projet passé à la Diète le 14 mai (source- attention au titre désinformatif de l'article !) amorce le reflux de cette contrainte constitutionnelle et permettra au Japon de ne plus être un "nain" militaire et politique au niveau mondial.
En France,Les royalistes provençaux ont appelé à un réel sursaut national possible et souhaité par l'actuelle conscience des Français, à l'occasion de la fête de Jeanne d'Arc, celle qui montre l'exemple d'une nation assurée d'aller de l'avant avec le roi.

le discours d'investiture en vidéo et en texte


Discours d'investiture N.Sarkozy 16.05.07
Vidéo envoyée par SARKOZlSTE
et le texte ici

diplomatie française

Discours d'investiture : deux priorités pour la diplomatie française : les droits de l'homme et la lutte contre le réchauffement climatique. Belle continuité dans le recul de l'influence française dans le monde face aux conflits préoccupants (exemples actuels : l'Irak, mais aussi le regain de violence à Gaza, la situation des militaires français en Afghanistan...), mais aussi le recul de la place de la culture française, et dans le manque d'une ligne politique "entre empires et nations" (voir l'ouvrage éponyme de Gilles VARANGE et extraits) propre à la France pour participer au destin de la planète.

L'histoire française vue par le président de la république

Malgré cette prégnance de la continuité de l'Etat dans la passation de pouvoir (voir le billet précédent), et bien qu'il ait parlé de la France comme un "vieux pays" ayant "une longue histoire", le président Sarkozy n'a cité, dans son premier discours présidentiel, aucune référence historique antérieure à la Ve République : l'histoire à courte vue "républicaine"... Dommage !

Passation et continuité de l'Etat

La passation de pouvoir actuellement entre le président sortant et le président élu rappelle que la France bénéficie d'une continuité de l'Etat qui a été fondée par la monarchie capétienne et qui permet à la Nation de pouvoir espérer la continuité de l'action publique. Le professeur marc Fumaroli l'analysait ainsi ce matin sur France Culture, en soulignant aussi la place essentielle du chef de protocole dans ces instants de transition. Cependant la République électoraliste met à bas cet héritage en l'affaiblissant dans les longues et répétées campagnes électorales et par les divisions partisanes jusqu'à la tête de l'Etat. A quand un Etat sans chef de parti ?

l'union européenne contre la civilisation

Contradiction encore et toujours entre la vision européiste voulant créer en Europe un Etat
sans racine et par là totalitaire, et la vision du Saint-Siège réaffirmant, au fil de la succession des souverains pontificaux, l'existence de l'Europe chrétienne comme source de l'identité et donc de la civilisation de notre continent (dernière manifestation : annonce de l'agence ZENIT datée du 14 Mai 2007 et ici)

L'Union européenne en coulisses...

Construire l'UE en dehors du regard des citoyens, c'est visiblement ce qui se passe en ce moment entre Paris, Bruxelles, Berlin et La Haye. En suivant le plan d'attaque de Merkel dont nous avions parlé (en bafouant l'opinion de dizaines de millions d'européens, puisqu' "Angela Merkel a elle aussi estimé lundi qu'il n'était pas question de laisser les eurosceptiques décider de l'avenir de l'Union : «Il n'est pas possible, en raison du principe de l'unanimité, qu'à la fin seulement ceux qui veulent des changements aient quelque chose à dire"- source), ce plan s'engage pleinement avec le voyage ce soir de Sarkozy à Berlin pour relancer le processus d'union politique. Il se trouve dans le même temps que le gouvernement néerlandais négocie (bien mollement) les termes du prochain traité européen. Les points communs entre les pouvoirs des deux pays dont le peuple a refusé la "constitution" européenne : ils plaident pour un texte court, sans le nom de constitution (mais en en reprenant les dispositions essentielles), et prévoient de l'adopter sans passer par la consultation des électeurs. Qui a honte de ses prises de positions ?

mardi 15 mai 2007

les choses changent...

Chirac s'exprime en ce moment et arrive à prononcer plusieurs fois le mot de nation, ce qui n'était quasiment jamais arrivé depuis son élection présidentielle. "la nation c'est une famille", "nation magnifique"..."Nous sommes les héritiers d'une très grande nation, une nation admirée, respectée et qui compte en Europe et dans le monde." et enfin : "La France, notre nation, mes chers compatriotes, nous devons toujours en être profondément fiers." (l'intégralité ici)

dimanche 13 mai 2007

Le discours politique en France : la fin de Gramsci ?

Hilaire de Crémiers donne, dans Politique Magazine, son analyse de la campagne présidentielle qui vient de se clore : il y voit la réapparition dans les discours publics des deux principes fondateurs de la France : le principe national et le principe religieux. Ce renouveau correspond à une attente réelle dans le pays.
Certains y voient une "droitisation", d'autres davantage la chute de l'étau du politiquement correct à la française. Ainsi Olivier Pichon estime que "Quelque chose d'important est en train de se passer qui me donne espoir, c'est que ,jamais ,la gauche n'a ,à ce point,depuis le début du XXe siècle fait mentir Gramsci". Jacques Trémolet de Villers appelle les "exclus" de la vie politique médiatique à entrer dans la brèche.
Cependant, tout peut être englouti par le système tel qu'il existe. Et H. de Crémiers insiste en avertissant le président élu : "il lui faudra sortir des ambiguïtés auxquelles le condamne le système... Et qu'il ne remette pas ses pieds dans le système qu'il a dénoncé, en reprenant ses discours les moins bons et ses propositions dites républicaines."

mercredi 9 mai 2007

présidence, parti, et élection...

N'y a-t-il pas une contradiction flagrante entre les propos du fraîchement élu président : "je serai le président de tous les Français" et...




sa position de chef de parti depuis 2004...


....ainsi qu'avec le principe de l'élection présidentielle qui divise la France en deux pour choisir la tête de l'Etat ?

Sarkozy dans la peau de Jacques Chirac

L'élection présidentielle est un phénomène très particulier (presque para-normal !) : à partir du moment où un homme a récolté plus de bulletins que son rival, se sentant président, il entre tout de suite dans le moule de la fonction ! C'est ce qui s'est passé le 6 mai, durant le premier discours de Sarkozy après la publication des estimations (et en vidéo en dessous). Ses propos, plus nuancé que durant sa campagne de cinq ans, se sont rapprochés de l'universalisme à la mode Chirac : plaider pour la liberté, mais aussi pour davantage de perte de souveraineté nationale (dans une UE politique) et pour l'acceuil de toute la misère du monde en vertu des "droits de l'homme".
Qui peut croire qu'un simple élu peut démolir le carcan républicain dans lequel il entre pleinement ?

Discours de Nicolas Sarkozy le 6 Mai
Vidéo envoyée par sarkozyfr

Sarkozy et Royal : nouvelle génération ?

il est étonnant que le discours ambiant traite de l'élection comme de l'arrivée d'une nouvelle génération au pouvoir. Les Français oublient-ils ceux qu'ils élisent aux postes de haute responsabilité et ceux qui les ont gouverné ? Sarkozy est député depuis 1988, élu européen depuis 1999, a été cinq fois ministre... De fait, l'analyse de PV est donc la bonne : la course au pouvoir dure pour Sarkozy depuis le début de sa carrière, avec tous les abandons et les trahisons que le système républicain génère...

mercredi 2 mai 2007

banlieues et république : l'élection n'y changera rien !

La mobilisation policière prévue au soir de l'élection présidentielle démontre deux choses :
- ce type d'élection excite la division des citoyens en camps rivaux (voir l'avis de Polémia)
- le cirque médiatique et électoral ne pousse en aucun cas les responsables politiques à trouver de réelles solutions d'intérêt général face aux réels problèmes (ici : l'existence de zone de non-droit et l'impasse de l'intégrationnisme républicain).
Les royalistes provençaux l'ont déjà mis en avant et pointent les insuffisances inhérentes à la république !

objections contre le système

A l'heure où les deux finalistes du match électoral désignés par le système multiplient les attentions vers tous ceux qui ressemblent à des électeurs indécis, une question importante se pose chez les catholiques français : peut-on voter pour un candidat rallié ouvertement à des positions contraires à la doctrine sociale de l'Eglise ? Si les opinions sont multiples, beaucoup se prononcent pour l'objection de conscience : voter blanc ou s'abstenir (voir aussi ici, ici et encore ). La démarche est courageuse car elle casse le tabou politiquement correct qui assimile le vote à un devoir moral (ce n'est pas une obligation juridique). Etre français ne signifie pas être satisfait du choix octroyé par le système ! Il est temps de repenser la représentation du peuple français, sans choix imposé à la tête de l'Etat pour l'intérêt général, sans système qui déforme les représentants en partisans !

le système ne peut que se perpétuer...

Croyez-vous en la "rupture" des candidats républicains ? Si vous répondez par l'affirmative, découvrez la sclérose juridique imposée par le système. Si vous savez déjà que la république ne peut s'enfoncer que dans le déclin, trouvez-en une nouvelle preuve ! Voir : http://www.insolent.fr/2007/04/comment_le_soci.html

mardi 1 mai 2007

Vers un nouveau principat ?

La réflexion de Philippe Oswald dans le dernier numéro de Famille chrétienne (n°1528) est d'une assez grande clairvoyance pour être cité in extenso, en faisant remarquer que la République romaine sombrant au Ier siècle avant J-C a laissé la voie ouverte à Auguste pour installer un principat de 41 ans qui a donné naissance à un des régimes les plus stables de l'histoire européenne : l'Empire romain.

"Il y a plus d'un trait commun entre les Français qui ont voté massivement
dimanche dernier et les Romains du Ier siècle avant Jésus-Chrsit, qui virent la décadence de la République. Les uns et les autres éprouvent
la crise des valeurs traditionnelles, religieuses, familiales et civiques. ils
craignent l'avenir quand déjà le présent les confronte au déclin économique, à
l'insécurité, et à une immigration galopante. Ils se défient des factions, du
clientélisme, de la corruption, du pouvoir de l'argent. Ils cherchent des personnalités neuves capables de s'affranchir de leur propre
parti.

Ils ont la nostalgie d'une République redevenue une cité commune par-delà les communautarismes. Et bien que viscérablement attachés à
leur liberté, ils rêvent de placer à la tête de l'Etat un chef tel que celui
qu'a décrit Cicéron dans son De republica : "il se propose comme fin la félicité
des citoyens ; il veut que leur vie s'appuie sur des ressoucres sûres ; qu'elle
soit abondamment pourvue en biens matériels, se développe glorieusement, soit
embellie par la vertu. Cette tâche, la plus grande des tâches humaines, je veux
qu'il la remplisse entièrement. Où est donc celui que célèbrent vos
auteurs, l'homme dirigeant les affaires de la patrie, qui, au lieu de se plier à la volonté du peuple, a souci de son intérêt véritable ?
"
C'est à cette question que la favori du second tour devra répondre. Et gare à la
République si les actes ne suivaient pas les mots !"


Un candidat subissant les pressions électorales et en place pour seulement cinq ans est-il la personne la plus à même d'engager ce vaste chantier ?
Qui pourrait remplir une telle mission sinon un chef dégagé des élections et vouant sa vie à l'intérêt de la nation ?