vendredi 18 mai 2007

La Turquie dans les affaires de la France

Dès l'élection de Sarkozy, le premier ministre turc Erdogan a laissé parler ses sentiments : son inquiétude grandit face au devenir de la France dirigée par son nouveau président. En effet, Sarkozy a toujours exprimé son rejet de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Et l'union méditerranéenne proposée en substitut ne satisfait pas la Turquie. Mais que M. Erdogan se rassure, deux indices montrent une évolution possible :
- la nomination de Bernard Kouchner au poste de ministre des Affaires étrangères (ayant les affaires européennes sous sa responsabilité) : il est partisan de l'entrée de la Turquie
- la volonté présidentielle d'aboutir à un mini-traité constitutionnelle qui effacera le blocage français par la règle de la majorité qualifiée.

M. Erdogan, vous pouvez espérer !

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